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Verts pâturages

irht_107303_2rog300pix.jpgCouleur du renouveau printanier, le vert est symbole de jeunesse et de vitalité. La création, représentée par la nature, est souvent présente dans l’enluminure, qu’il s’agisse des feuillages et rinceaux stylisés des manuscrits du haut Moyen-Age, ou des riches frises végétales et des véritables paysages au minutieux réalisme qui ornent les manuscrits du XVe siècle.

Pour décliner les multiples nuances du vert, les enlumineurs disposaient de nombreuses substances végétales ou minérales d’obtention relativement aisée dans toute l’Europe.

Parmi les plantes, on trouve l’aloés, le nerprun ou vert-de-vessie, le jus des feuilles de lys ou d’iris, celui des mûres vertes, ou encore les pétales de roses blanches triturés dans un récipient de cuivre.

irht_107369_2rog200pix.jpgLes substances minérales les plus courantes étaient les terres vertes (céladonite de nuance vert bleuté ou terre de Vérone, ou glauconie de nuance vert jaune), abondantes et peu coûteuses, et le vert de gris, obtenu par l’action des vapeurs de vinaigre sur des lames de cuivre, qui donne un vert bleu plus soutenu que les terres.

Venue d’Afrique, la malachite, pierre d’un vert profond veiné, un carbonate de cuivre, était pilée et mêlée à des liants divers.

Les artistes obtenaient aussi des nuances supplémentaires par le biais de mélanges : l’orpiment mêlé à l’azurite donnait un tonolive, l’ocre jaune et l’indigo un vert mousse, le vert-de-gris et l’indigo une nuance plus sombre.